Tel est mon Hurlement, mon Chant. [Libre]

Ce jour-là, il n'y avait pas cour. Et ce jour-là, une jeune fille vêtue d'amples vêtements blancs, possédant des cheveux tout aussi blanc, sortit de l'école et partit se balader, seule, comme à son habitude. Bien qu'elle n'était jamais réellement seule. Kaze était toujours là, souvent sous la forme d'une petite brise. Mais il y avait aussi quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui était là depuis... Longtemps. Trop longtemps déja.
La jeune fille en question se nomme Yumikari. Yumikari Tsukiyo. Ses oreilles, des oreilles de loup, sont bien droites, attentives au moindre bruit. Sa queue, oui, car elle a aussi une queue, bouge nerveusement de droite à gauche. La fillette à la peau blanche se dirigeait vers le bois. Bois nommé la Forêt Hohata. Elle s'y rendait souvent, d'ailleurs. Une fois qu'elle eu gagner le bois, elle sembla se détendre. Comme si une pression avait disparut. La brume recouvrait la forêt, ce jour-là, comme à peu près toute les fois où elle s'y rendait, en sommes.

*Bonjour, Yumikari.*
- Oui. Bonjour, Kaze. Tu savais que j'allais venir, non ?
*Comme toujours.*
- Est-ce toi qui créé ce brouillard ?
*En quelque sorte.*

Si quelqu'un l'avait entendu, il l'aurait prit pour une folle. Une folle qui parle toute seule. Mais elle seule connait la vérité. Elle seule entend, et comprend, ce gémissement éternel que le vent pousse. Et elle ne compte pas le dire à quelqu'un. Qu'elle comprend ce gémissement infini. Arrivé à une certaine profondeur, la jeune fille grimpa rapidement dans un arbre, comme si elle l'avait toujours fait. Puis, elle écouta. Elle écouta tous ces sons que les autres n'entendaient pas. Elle écoutait toujours ces choses si subtiles, si simples que les autres semblaient ignorer. EN particulier le rire cristallin de l'eau, le gémissement du vent, le murmure de la terre, le hurlement du tonnerre, l'éternument du feu. Il y avait tous ça, qu'elle entendait, sans que les autres semblent s'en rendre compte. Mais aussi bien d'autres chose encore. Les battements, lents et réguliers, de tous les êtres vivants, bien que cela requierait un certain niveau de concentration. Yumikari, ou la lumière d'un rêve, avait cependant un chant en tête. Un chant qui restait toujours dans sa tête. Et elle le chanta. Dans son language. Ni hurlement de loup, ni gémissement du vent, ni paroles humaines. Non. RIen de tout cela. Son language à elle. Entre hurlement et chant. Entre gémissement et paroles. Un manguage bien complexe. Cependant, la voix de Yumi' était claire, pure, en soi. Et on recentait toujours chez elle cette innocence propre aux plus jeunes, bien qu'elle ai, dans ses gestes, dans sa manière de penser, dans sa manière de faire, une maturité digne d'un adulte. De plus sa démarche, à la fois souple et silencieuse, ne faisait pas craquer une branche, ou une feuille morte. Juste un silence absolu. Juste un chant qui retentissait. Puis, la jeune fille s'arrêta. Comme si quelqu'un l'avait soudain forcé à se taire.

*Yumikari.... Il y a quelqu'un.*
*Oui, j'ai entendu,* pensa la jeune fille sans cependant le dire à haute voix.

De sa branche, Yumikari ne bougea pas. Elle se contenta de tourner ses oreilles vers l'origine du bruit, mais finit tout de même par tourner la tête, les oreilles toujours dressées sur sa tête.

Lilian n’avait pas cour qui était ensoleillé du moins partout sauf dans la forêt qui était bizarrement la seule partie de l’île où il y avait du brouillard. Lilian était comme a son habitude habiller d’une robe blanche et d’un haut bleu. Lilian avait rejoins la forêt vers treize heures et trente minutes, elle n’avait pas sourit beaucoup c’est dernier jour, Lilian se demandait se qui était advenu du reste de sa famille et plus elle y pensait plus sa l’énervait. Lilian était en train de frapper dans un arbre pour se calmé un peu, vous aller dire pauvre arbre ben sa vaut mieux qu’une personne vous ne croyez pas. Puis Lilian s’arrêta, elle entendit quelqu’un parler, mais elle était sans doute trop loin pour comprendre se que la voix disait, mais le plut bizarre c’est qu’il n’y avait qu’une voix qui semblait parler a quelqu’un. Puis se fut une espèce de chant que Lilian entendait, mais même si la voix était clair les paroles était inconpréancible. Lilian se dirigea vers la voix qui s’arrêta quant Lilian fut proche, elle put voir quelqu’un dans l’arbre. Mais la personne était bizarre. Elle avait des oreilles de loup et une queue de loup aussi, un sourire moqueur se dessina sur son visage *Et si je m’amusais un peu.* Lilian regarda vers la fille si s’en était bien une et parla d’une voix moqueuse.

-Haaa un loup ! Faut que j’ai appelé de l'aide ! Non mais sérieusement t'es quoi au juste ? Et tu sais l’hôpital psycatrique c’est pas ici, je te dis sa parce que ceux qui parle seul on leur place là-bas !

Lilian regarda la fille ou la louve peut importe avec un sourire toujours aussi moqueur qu’au début.

Une fille arriva. Elle demanda, d'une voix moqueuse, si elle fallait qu'elle appelle à l'aide car il y avait "un loup". Elle demanda aussi ce que la jeune fille aux cheveux blanc était, et déclara que l'hôpital psychatrique était l'endroit où les gens qui parlaient tout seuls allaient. La jeune fille resta indifférente, et répondit de sa voix innocente.

*Ne t'en fais pas. Elle ne m'entend pas, c'est tout.*
- Tu n'arrives juste pas à l'entendre... Il est toujours avec moi. Ce que... Je suis ? Je ne sais pas. Je suis juste moi. C'est suffisant, non ? Si tu y tiens tant que ça, tu peut y aller, dans ton "hôpital psychatrique"... Moi, il ne me dit rien qui vaille.

La queue de Yumikari battait nerveusement l'air.
*Que me veut-elle ?*

A vrai dire, on aura beau lui dire tout ce qu'on veut, lui faire tout ce qu'on veut, vous aurez du mal à la mettre en colère.... Yumikari en tout cas. Mais une autre est là également.
Du haut de son arbre, Yumikari Ysukiyo fixait la nouvelle venue de ses yeux bleus, vides. Celle-ci avait les cheveux couleur du blé, et ceux-ci déscendaient jusqu'à ses hanches. Elle était vêtue d'un haut bleu et d'une jupe blanche.
Les cheveux de Yumikari étaient détachés, pour une fois. Et un ruban blanc était attaché à son poignet. La jeune fille portait des vêtements blancs, plutôt amples, mais pas autant qu'à son habitude.
La forêt était "étrangement" sous la brume, et il était difficile de voir à plus de deux mètres devant soit. Malgré tout, elle était verte et les oiseaux comme tout genre de bêtes n'y manquaient pas.

[Court.]

La fille lui répondit d’une voix innocente.

- Tu n'arrives juste pas à l'entendre... Il est toujours avec moi. Ce que... Je suis ? Je ne sais pas. Je suis juste moi. C'est suffisant, non ? Si tu y tiens tant que ça, tu peux y aller, dans ton "hôpital psychiatrique"... Moi, il ne me dit rien qui vaille.

Lilian la regarda son sourire avait disparu à moitie esque cette fille se moquait d’elle ou elle était sérieuse Lilian n’en avait aucune idée, mais elle voulait continuer de s’amuser. Elle retrouva son sourire moqueur et reprit la parole d’une voix encore plut moqueuse.

Tu sais se que sait au moins un hôpital psycatrique? Moi je ne l’entends pas parce que je ne suis pas folle et de toute façon des hôpitaux psycatrique pour animaux attarder sa existe pas !

Lilian regarda la fille, le brouillard était encore trop épais pour que Lilian voit clairement la fille, mais Lilian voyait qu’elle avait des cheveux blanc.

La fillette vêtue de bleu et de blanc lui demanda à son tour si elle savait ce qu'était un hôpital psychatrique, avant de lui dire que si elle de L'entendait pas, c'étais parcequ'elle n'était pas folle. Elle déclara aussi que les hôpitaux psychatriques pour animaux attardés n'existaient pas.
Yumikari Tsukiyo contracta ses muscles. Non. Ce n'était pas ça. Plutôt, elle sentit ses muscles se contracter. Non, en effet, elle ne les avait pas contractés, ils n'étaient pas contractés.... ALors pourquoi ce sentiment ? Elle ne savait pas. Et elle l'ignora, d'ailleurs. Soudain, elle entendit une voix.

*Non mais, pour qui...*

Ce n'étais pas Kaze. Kaze n'avait pas cette voix-là. Non. Cette voix était une voix de fille. Et elle ressemblait étrangement à la sienne, d'ailleurs. Oui, c'étais cela. C'était la sienne. Mais en moins innocent, une voix d'adulte. Peut-être.... La jeune jeta un coup d'oeil furtif aux alentours. Il n'y avait personne. Personne d'autre qu'elles. Il n'y avait que les deux fillettes, ici. La gamine aux oreilles de loup choisit d'ignorer la voix, et repporta son attention sur la fillette en face d'elle. Elle ne semblait d'ailleurs pas avoir entendu la voix. Elle daigna enfin de répondre.

- Et toi, entend-tu le gémissement qui souffle en ce moment même ? Je crois pas. SI on analyse les mots constituant le nom de ton hôpital, on en déduit aisément que c'est un endroit là où les malades mentaux sont soignés. Quand à parler d'"annimaux attardés", n'es-tu pas mal placé pour en parler ?